Résumé :
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Y a-t-il un sens à vouloir étendre le champ de considération morale aux êtres vivants, aux plantes, voire à lensemble des écosystèmes qui composent notre environnement naturel? Peut-on rendre responsable de la crise écologique actuelle le système de valeur anthropocentriste selon lequel lhomme est la mesure de toute chose? Sur le fondement de quelles normes morales convient-il de restreindre la classe des actions permises à légard de la nature? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles les acteurs de léthique environnementale anglo-américaine, depuis une trentaine dannées, sefforcent de répondre. Ce volume entreprend de donner un accès à quelques-uns des travaux les plus importants accomplis dans ce domaine, en proposant tout dabord une sélection des textes fondateurs de la problématique environnementale, puis en livrant les pièces du débat qui a opposé les partisans du biocentrisme à ceux de lécocentrisme, et enfin en faisant connaître les arguments des tenants du pragmatisme écologique, du pluralisme méthodologique, et de ceux qui mettent au jour le lien entre la préservation et/ou la restauration de la nature et la stratégie de contrôle et dincarcération technologique de tout ce qui est « sauvage ».
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