Résumé :
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A partir de 1960, la réduction de la main-d'oeuvre, les progrès de la mécanisation des céréales, le parallèle de la betterave sucrière d'une part, du maïs-fourrage d'autre part, amènent à poser en principe qu'une culture fourragère n'aurait d'avennir que dans la mesure où elle serait intégralement mécanisable. Nous avons mis en évidence, par expérimentation et chez de nombreux éleveurs, l'intérêt de la betterave fourragère : rendement élevé, supérieur à celui du maïs-fourrage, grande régularité de rendement, concentration énergétique élevée, forte appétibilité, conservation sans investissements et sans fermentations, donc favorable à la qualité du lait et des produits laitiers. Compte tenu de cet ensemble de qualités, assez exceptionnel il faut bien le reconnaître, il était absolument nécessaire que cette culture continue à figurer parmi les moyens d'intensification fourragère disponibles et effectivement utilisables par les éleveurs, accroissant ainsi leurs disponibilités de choix et d'adaptation à leurs conditions d'exploitation. Sa mécanisation intégrale en était la condition.
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