Résumé :
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Face aux risques naturels et technologiques ou industriels, la vulnérabilité des établissements humains ne cesse de progresser. C'est le résultat d'une combinaison inéluctable entre une concentration croissante des hommes et de leurs activités sur des espaces restreints et densément urbanisés et un foisonnement de mutations et d'innovations, concernant tous les domaines économiques. Cette situation met les pouvoirs publics dans l'obligation d'inscrire les risques parmi leurs principales préoccupations à différents échelons. La prise en compte des risques devient ainsi une composante de toutes les politiques d'urbanisme et d'aménagement du territoire. L'attention se porte en priorité sur les risques qualifiés de majeurs et sur les dommages qu'ils engendrent. Un ensemble de dangers nouveaux s'affirme. A côté de ceux qui résultent de l'effet immédiat de la catastrophe, il y a tous ceux qui se caractérisent plus sournoisement par leur temporalité durable et leurs effets réels, supposés ou redoutés sur la santé publique. Les causalités de ces nouveaux dangers, résultent essentiellement des activités industrielles ou technologiques, sources de nuisances, de rejets, susceptibles de polluer l'air, les eaux , les sols, partant d'être responsables de conséquences pathologiques sur les populations notamment les plus fragiles.
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