Résumé :
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S'il est vrai que l'action réfrigérante des saillies continentales sur les vents humides et chauds soit une cause universelle et certaine de la pluie, et que celle-ci soit plus grande, toutes choses égales d'ailleurs, à proportion que le sol qui la reçoit est plus élevé au-dessus du niveau des mers, c'est-à-dire plus froid, on doit reconnaitre que les forêts, en atténuant en été l'action du soleil sur le sol, en empêchant l'évaporation et en entretenant l'humidité de l'air ambiant, accroissent nécessairement la quantité de la pluie locale. On doit reconnaître que ces forêts conservent cette pluie et l'aménagent au profit des rivières, et rendent celles-ci plus abondantes, moins variables et moins troubles.
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