Résumé :
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A l'instar des quatre ouvrages précédents (1998, 2000, 2002 et 2004) on se propose de présenter et d'évaluer les analyses théoriques et les expériences concrètes pour lesquelles les droits de propriété ainsi que les instruments économiques peuvent jouer un rôle positif en matière de gestion durable des ressources environnementales. Les déchets posent aujourd'hui un problème environnemental redoutable qui, à la différence d'autres domaines, n'est pas en voie de solution. Tout se passe comme si le recours aux solutions techniques cherchant à résoudre les effets masquait la recherche relative aux causes. La multiplication des réglementations publiques aboutit trop souvent à aggraver les problèmes et les coûts ainsi qu'en témoignent les expériences françaises et étrangères. Face à la marée montante des déchets, les solutions réglementaires sont nécessaires mais insuffisantes. Il importe aujourd'hui, comme pour les autres ressources environnementales, de considérer les instruments économiques et institutions juridiques permettant d'échapper à la "Tragedy of the Commons". Alors que la quasi-totalité de l'usage des ressources telles l'eau, l'énergie, les télécommunications... est régulée par le paiement de redevances correspondant à leur consommation, les déchets sont trop souvent considérés comme des biens en libre accès. Les progrès techniques laissent cependant espérer la généralisation de certaines formes de " compteur à déchet " Cet ouvrage, fruit de la Ve Conférence Internationale d'Aix en Provence (23, 24 et 25 juin 2004) réunit les communications de personnalités de 12 différents pays, de formations et d'horizons très divers : économistes, juristes, ingénieurs, hauts fonctionnaires, responsables politiques, industriels, membres d'ONG... Les 44 communications s'attachent donc à analyser, à partir de considérations théoriques mais aussi des expériences réussies, quels pourraient être les outils et les institutions pour une gestion durable des déchets au 21e siècle.
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