Résumé :
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Ce travail a pour but l'étude du fonctionnement d'un système d'irrigation par drains enterrés, de juin à août 1993, d'une parcelle de maïs située en sol lessivé hydromorphe de Bresse. Le dispositif expérimental, composé de batteries de piézomètres et de tensiomètres disposées selon deux séquences drain-interdrain, a permis de suivre la cinétique de la nappe et sa forme en fonction d'apports d'eau effectués à l'aide d'un réseau de drains, ou résultant de pluies. Les données obtenues montrent qu'une telle technique d'irrigation permet la remontée de la nappe présente dans ces sols, même si, dans nos conditions expérimentales, cette remontée a été modeste, en particulier au niveau de l'interdrain. Malgré une mise en charge prolongée pendant 3 jours, aucune dégradation structurale de la tranchée de drainage n'a été observée. Toutefois, un colmatage minéral partiel des drains, préexistant, semble avoir été légèrement aggravé. Par rapport à l'irrigation par aspersion, l'irrigation souterraine nécessite des apports d'eau plus importants (1440 m3/ha au lieu de 810 m3/ha), pour des rendements en maïs comparables.
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