Résumé :
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Les connaissances scientifiques ont permis de mettre en lumière de nombreux problèmes d`environnement et de développement, d`alerter sur leur gravité, et de contribuer à leur mise à l`ordre du jour des négociations internationales et de l`action collective. L`organisation du Sommet mondial du développement durable de Johannesburg, du 26 août au 4 septembre 2002, est l`occasion pour la communauté scientifique française de faire le bilan de ses travaux depuis la conférence de Rio sur l`environnement et le développement en 1992, et le lancement de l`Agenda 21. Aujourd`hui, face aux défis de la mise en oeuvre d`un développement durable, les organismes publics de recherche, dans leur diversité, se mobilisent et apportent leur contribution. Ils présentent également des propositions en termes de priorités pour la recherche et des initiatives. L`avancée des connaissances est significative dans le domaine de la pauvreté et des inégalités, des dynamiques démographiques, des transformations sociales, de la sécurité alimentaire et de la préservation de la santé, de l`organisation des villes et des transports, des modes de production agricoles et industriels plus respectueux de l`environnement, de l`énergie, de la compréhension des milieux et des écosystèmes, de la gestion des ressources naturelles et du cycle de l`eau, de la connaissance des aléas climatiques et des catastrophes naturelles. La recherche apporte aussi des éléments de réponse par la mise au point de technologies, de savoir-faire et d`itinéraires de développement adaptés aux nouveaux impératifs, la définition de normes et l`apport d`expertise au service de l`action publique et des débats de société. Elle contribue également à un développement durable par la formation et l`éducation au Nord, et par le renforcement des capacités scientifiques et techniques dans les pays du Sud.
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