Résumé :
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Pendant huit années (1983-1990), nous avons étudié sur un verger de cerisiers, comment un pilotage tensiométrique de l'irrigation permet d'intégrer la contribution du sol à l'alimentation hydrique de la culture, alors que, par ailleurs, aucune méthode d'estimation de cette contribution et de sa variabilité inter- et intra-annuelle n'existe à l'usage de la pratique agricole. Il s'avère que, malgré les difficultés inhérentes aux conditions d'une expérimentation "en vraie grandeur", le suivi tensiométrique a permis à la culture de bénéficier d'une contribution en eau du sol de l'ordre de 2000 à 2500m3/ha et par saison. Une relation entre cette contribution et les pluies hivernales a pu être établie. Par ailleurs, nous avons montré que le pilotage réalisé a permis de prendre en compte la diminution de cette contribution en cours de saison. Il a permis également de relativiser l'importance des pluies en période végétative.
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