Résumé :
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C'est un bilan mitigé qui a été dressé par l'instance d'évaluation présidée par F.Villey-Desmeserets , la situation actuelle, en France, est plutôt satisfaisante mais des menaces pèsent sur certaines ressources, en particulier les eaux souterraines, dans les régions à forte activité agricole. Celles-ci devraient, tôt ou tard, être atteintes par la migration lente mais inéluctable de substances déjà infiltrées dans le sol et le sous-sol. C'est pourquoi ce rapport invite à changer d'ambition et à construire une politique globale et cohérente, qui mette en ouvre des réglementations, des instruments économiques et des accords volontaires. La récente directive-cadre communautaire du 23 octobre 2000, qui demande aux États-membres de garantir la qualité de toutes leurs masses d'eaux d'ici 2015, peut être l'occasion de lancer et de piloter des plans d'action bien ciblés. Le rapport rappelle que la qualité de l'eau potable est un bien public, dont la préservation requiert une action permanente à tous les niveaux, de la commune à l'Union européenne.
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