Résumé :
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La concentration de la population et des activités économiques en milieu urbain, qualifiée de métropolisation, est aujourd'hui reconnue comme une des tendances lourdes de l'occupation de l'espace. Elle s'accompagne de phénomènes de desserrement spatial, de périurbanisation, dont les conséquences sur l'évolution des territoires et sur leur autonomie étaient au cour de la recherche. Dans ce contexte, les dynamiques des espaces sous influence urbaine résultent d'une double influence, celle de l'avancée urbaine ainsi que celle des capacités de réponses des espaces ruraux. Ce rapport restitue précisément l'approche de la périurbanisation, sa traduction concrète notamment au travers de l'élaboration d'une typologie des territoires périurbains. L'objectif était de rendre compte des gradients de périurbanisation, définis par la combinaison de capacités de rayonnement des grandes villes et de réceptivité des communes rurales. La démarche typologique reposait sur l'idée que les phénomènes par lesquelles elle se traduit peuvent être repérés et illustrés à l'aide d'indicateurs statistiques. Ces derniers traduisent en termes d'occupation du territoire, des modes spécifiques de différenciation des espaces proches des villes. La typologie débouche ainsi sur la mise en évidence de gradient de périurbanisation allant des communes les moins concernées jusqu'à celles les plus exposées au développement de la périurbanisation. Conjointement à l'apport méthodologique et à la visualisation de la diversité des territoires périurbains, la typologie a permis de situer et de qualifier les territoires périurbains faisant l'objet d'investigations qualitatives, dont le territoire du district de Vif (annexe du rapport).
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