Résumé :
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Protection de la sylve, extension de son couvert, amélioration de sa gestion. Telles sont, en effet, les grandes préoccupations qui se sont succédées depuis un siècle dans l'esprit des agents forestiers en poste dans les Cévennes, sans jamais disparaître totalement. Comment se sont-elles inscrites à chaque époque dans les projets de mise en valeur qui étaient envisagés concuremment. Dans quelle mesure les objectifs des forestiers étaient-ils comptatibles avec les priorités que les populations locales pouvaient elles-mêmes s'assigner. Il convient, bien sûr, pour répondre à ces questions de s'interroger sur la logique du système social qui existait dans les Cévennes avant l'intervention des forestiers et sur l'articulation des pratiques productives dans lequel elles s'inséraient. Ainsi, pourrons nous percevoir plus clairement les raisons qui ont conduit, à la longue, les habitants de cette région à se détourner progressivement de l'agriculture et de l'élevage (sans y renoncer pourtant totalement) pour placer leurs espoirs dans un premier temps dans l'exploitation minière et hydraulique, dans un second temps dans l'exploitation des matières ligneuses et le tourisme.
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