Résumé :
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Vers quelles nouvelles productions/les agriculteurs peuvent-ils se tourner. Peu de suggestions réalistes de «cultures alternatives» ont été présentées au cours des dernières années. Déjà, les domaines qui semblaient les plus attrayants, tels que les graines oléagineuses et les protéines végétales, pourraient atteindre prochainement le niveau de saturation, et venir grossir les rangs des nombreux excédents agricoles induits par la PAC. En revanche, l'exploitation forestière présente un potentiel énorme. Si davantage d'agriculteurs européens avaient commencé à planter des arbres sur leurs terres il y a 30 ans, ils ne seraient pas aujourd'hui confrontés à une contraction de leurs revenus, à des restrictions de prix, à des impôts de co-responsabilité, à des marchés saturés et même à des perspectives de faillite, mais ils bénéficieraient d'un immense marché domestique du bois, des pâtes, papiers et cartons, meubles, etc. A l'heure actuelle, ce marché dépend des importations en provenance de pays tiers, qui coûtent à la CEE le prix record de 17 milliards d'Ecus par an.
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