|
Résumé :
|
Six ans après le colloque de Strasbourg qui a défini pour la première fois le concept de gestion différenciée des espaces verts urbains, plus de 150 professionnels (chercheurs, directeurs et ingénieurs de services espaces verts, enseignants, sociologues, élus, ...) se sont rencontrés à l'initiative de l'AIVF et du CNFPT, sur le thème du Jardin 21 et du développement durable. Leurs travaux ont confimé la vitalité de la démarche initiale et ses évolutions, qui s'inscrivent parfaitement dans les politiques de développement durable. Au travers des exemples présentés par les collectivités européennes, les participants ont pu constater la concrétisation de cette idée dans les pratiques quotidiennes sur le terrain : * Création de véritables trames vertes paysagères, écologiques qui irriguent et structurent la cité (comme à Strasbourg, Zurich, Barcelonne, Rennes, ...) * Reconquête des espaces de nature dans la ville (à Angers, Montpellier, Issoudun, ...) * Implication de la population à travers les chantiers nature, les jardins familiaux, la gestion directe d'espaces par les habitants (Lillen Zurich, ....) * Ouverture des espaces agricoles et forestiers périurbains, en collaboration avec le monde rural * Mise en place de gestion respectueuse de l'environnement et économe des ressources (tableau de bord, démarche qualité, contrats territoriaux). Autour du concept de gestion différenciée, se dessine donc une véritable rupture de la perception de l'espace de nature en ville, et une révolution des métiers territoriaux de la nature et du paysage. L'intercommunalité s'est confirmée, à l'évidence, comme la bonne échelle territoriale d'application de ces changements.
|
