Résumé :
|
Depuis 1974, l'agriculture française voit ses marges se contracter. Il est vrai qu'après des siècles d'autarcie et de protectionnisme, la concurrence s'est établie et va s'amplifier entre les Etats, les régions et les agriculteurs. Bien plus, il s'y ajoute des contraintes de plus en plus sévères en matière d'environnement. En outre, d'importants handicaps d'ordre juridique ou règlementaire contribuent à fragiliser encore l'agriculture française. Malgré ces handicaps, la puissance de l'agriculture française est tout à fait réelle mais tous les agriculteurs, toutes les régions ne peuvent bénéficier de ces situations favorables et l'efficacité des outils de production agricole est largement liée à la qualité du tissu agro-alimentaire. La nouvelle révolution agricole qui s'annonce va nécessiter plus que jamais le recours au crédit que les secteurs les plus rentables ou les exploitations les mieux gérées pourront utiliser. Les agriculteurs doivent être conscients des enjeux auxquels ils sont confrontés : les exploitations affaiblies seront en effet inexorablement éliminées.
|