Résumé :
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Le bois de noyer est le plus précieux des bois produits en France. Il est, et a toujours été, recherché du fait de ses qualités. Il le sera encore demain. Mais, l'arbre n'a plus aujourd'hui l'importance qu'il tenait autrefois dans une économie rurale autarcique. Présent hier dans presque toutes les régions, et bien représenté dans la nôtre: l'Auvergne jusqu'à l'étage collinéen, élément indiscutable du paysage agricole, il est maintenant devenu plus rare, à tel point que les scieurs et trancheurs s'inquiètent. Si le noyer avait été favorisé pour son fruit, en vue de la consommation en l'état ou de la fabrication d'huile de noix, les façons culturales extensives permettaient cependant l'obtention d'une bille de pied, certes relativement courte, mais apte aux emplois les plus nobles. Dans un contexte social et économique qui a complètement changé, le noyer peut-il retrouver une place. Doit-on encourager sa replantation ou non, et comment. Doit-on le cultiver pour le bois ou pour le fruit, ou le mener à double fin. Autant de questions auxquelles la présente étude va tenter d'apporter des éléments de réponse.
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