Résumé :
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La montagne et tout particulièrement la moyenne montagne n'a souvent pas su ou n'a pas pu créer des emplois secondaires et tertiaires en nombre suffisant pour gommer les effets inéluctables de la révolution agricole. Elle a donc continué à perdre des emplois et donc des habitants. Et ces vieilles régions paysannes sont maintenant à ranger dans la catégorie peu enviable des espaces fragiles. Face à cette situation, toutes les études s'orientent en fait dans deux directions. L'une, optimiste, privilégiant l'approche locale, est fondée sur la notion de renaissance rurale : les difficultés actuelles doivent s'analyser comme un retard de développement. L'autre, plus pessimiste, repose davantage sur l'analyse de l'économie globale et souligne combien dans un système libéral la sélection des espaces est inéluctable. Les plus forts se renforcent tandis que les plus faibles perdent peu à peu leur substance jusqu'à une possible désertification finale.
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