Résumé :
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Des éleveurs caprins se sont installés depuis 15 ans dans le Var, souvent dans des zones de parcours boisés et embroussaillés. L'analyse de groupe réalisée sur un échantillon de 20 exploitations montre des disparités entre les élevages, qui se marquent dans les effectifs animaux, la production laitière des chèvres, et la place qu'occupent réellement les parcours dans l'alimentation des troupeaux. Cependant, on peut conclure sur un constat d'homogénéïté : les résultats économiques sont étroitement liés au volume de lait produit et commercialisé sous forme de fromages par l'exploitant. Il faut toutefois tempérer quelque peu cette affirmation, et une analyse plus fine de la structure et du fonctionnement de quelques exploitations montre l'influence du niveau de capital, facteur de production nécessaire à la valorisation du travail et à la reproduction de la famille-exploitation. Les voies de diversification, vers la production de viande de cabris ou vers le travail de débrouissaillement de la forêt, ne sont pas encore bien ouvertes.
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