|
Résumé :
|
A la demande du CNEEMA,la Direction de l'Amenagement Rural et des Structures a confie a l'Institut de Gestion et d'Economie Rural (IGER) le soin de constituer un reseau d'agriculteurs pour relever pendant deux ans,en 1968 et 1969,les conditions et les temps d'emploi du travail et de l'equipement dans l'agriculture motorisee et mecanisee.Apres une premiere annee de mise en route et de mise au point,l'annee 1969 a permis,avec une parfaite maitrise du reseau et de la methode,d'enregistrer plus d'un million de donnees elementaires dont le traitement mecanographique a ete realise a partir d'une trentaine de programmes.En definitive,l'IGER a entrepris,en fin d'annee 1971,la publication d'un compte rendu detaille des normes de travail degagees et la presente Etude resume les indications essentielles contenues dans les deux derniers fascicules de ce compte rendu.La premiere partie est consacree aux temps des travaux culturaux,la seconde aux temps des travaux animaux.En ce qui concerne les cultures,une distinction est faite entre les principales facons culturales;puis,par nature de culture,les temps de travail sont examines en fonction de la dimension et de l'eloignement des parcelles ainsi que de la nature des materiels utilises.En general,la dimension des parcelles,d'ailleurs determinantes en ce qui concerne la dimension des materiels mis en oeuvre,joue un role preponderant pour les temps unitaires de travail;on constate ainsi une decroissance selon la loi y = a/x + b dans laquelle y est le temps par hectare et x la dimension de la parcelle.Ainsi pour les cereales,on a tres approximativement 2 heures pour une parcelle moyenne et 3 heures sur une petite parcelle pour 1 heure sur une grande parcelle.Les temps des travaux animaux sont etudies en elevage bovin,lait ou viande,ovin,caprin,porcin,et avicole.Bien qu'en cette matiere.L'analyse des temps soit beaucoup plus delicate,il apparait surtout que la dimension des troupeaux puis la technique d'elevage influent beaucoup sur les temps de travail.C'est ainsi que des troupeaux bovins laitiers de 70 a 80 tetes,des troupeaux bovins a viande de 30 a 40 tetes,des troupes ovines a viande de plus de 100 brebis-meres,des elevages "naisseurs" de plus de 10 truies,des porcheries d'engraissement de plus de 500 porcs gras par an,paraissent constituer des seuils au-dela desquels il n'y a plus de gains importants de temps unitaires par la recherche d'echelles plus grandes.Les donnees recueillies permettent de se faire une idee de l'handicap que subissent les exploitants ayant de petites parcelles ou elevant de petits troupeaux.
|