Résumé :
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Un séminaire de droit comparé réunissait à Limoges des rapporteurs de divers pays européens ainsi que des spécialistes français issus du monde agricole ou agro-alimentaire. Dans une approche très ouverte, cette rencontre a permis d'appécier la croissance inégale de l'agriculture biologique selon les Etats, l'évolution d'autres agricultures de qualité vers la protection de l'environnement, les difficultés d'application d'une règlementation communautaire sur l'agriculture biologique encore incomplète sans omettre les incidences sur l'aménagement rural ou urbain (mesures agri-environnementales, jardins familiaux). Au-delà des contradictions inévitables, des pratiques et normes diversifiées, c'est un nouveau défi qui est aujourd'hui lancé à l'agriculture confrontée à un développement inquiétant des nuisances alimentaires, produire en respectant l'environnement biologique pour une alimentation saine. L'agriculture biologique et, à condition de renforcer leurs normes environnementales, les agricultures de qualité, peuvent contribuer à définir les nouvelles fonctions de l'agriculture et révéler ce que pourrait être une agriculture durable. L'agriculture biologique, en particulier, pourrait constituer une référence, jouer un rôle de modèle, de phare, permettant d'entraîner le reste de l'agriculture.
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