Résumé :
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Dans le cadre de la prévention des incendies de forêt, le Cemagref d'Aix-en-Provence développe, à partir d'outils de télédétection, une méthode d'analyse spatiale de cartographie et de caractérisation des interfaces entre espaces naturels et anthropiques (zones particulièrement sensibles). Le but de cette étude est de regrouper des zones présentant des profils similaires au regard de l'exposition au risque d'incendie. A partir d'orthophotos de la commune d'Auriol dans la région de Marseille, une première classification automatique a permis de séparer les objets entrant en jeu dans le risque d'incendie (bâtiments, végétation). La notion de texture a ensuite été introduite grâce au module CLAPAS, extension d'Arcview, afin de retranscrire numériquement l'arrangement spatial des pixels autour d'un pixel central. La classification automatique a permis de réduire le nombre de teintes de l'image tout en conservant son information texturale, mais certaines confusions ont été notées entre les surfaces minéralisées naturelles (roche) et artificielles (toits). L'analyse contextuelle par CLAPAS a permis d'isoler les types d'habitats, mais un changement de résolution spatiale a été nécessaire afin de réduire la dimension de l'image. Des indices paysagers, calculés sur l'image ou une portion de l'image, ont validé cette distinction. Une typologie des interfaces est finalement proposée. Le module CLAPAS, d'utilisation simple, donne de bons résultats. Il est, en outre, facilement disponible sur le marché. Cependant, certaines confusions persistent dans la caractérisation des interfaces malgré les nombreux traitements effectués. L'utilisation de la télédétection et des logiciels de cartographie ont permis d'individualiser les interfaces entre habitats et zones de forêt. Cependant d'autres traitements d'image sont à rechercher afin de rendre plus efficace la méthodologie en améliorant la séparation des objets.
Within the area of forest fire prevention, Cemagref of Aix en Provence developped from remote sensing tools, a method of spatial cartography analysis and characterisation of the interfaces between natural and anthropic areas (especially sensitiv zones). The aim of this study was to gather together those zones presenting similar aspects with regard to fire risk exposure. From orthophotographs of Auriol, in the region of Marseilles, a first automatic classification enabled objects that might lead to fire risks (buildings, vegetation) to be sorted. The notion of texture was then introduced, using the Clapas module, an extension of Arcview, in order to digitally transcribe the spatial arrangement of pixels round a central pixel. Automatic classification enabled the number of shades in the picture to be reduced, while retaining its textural information, although certain confusions were noted between natural minearl surfaces (rocks) ans artificial ones (roofs). The contextual analysis by Clapas enabled the types of habitat to be isolated, but a change of spatial resolution was required in order to reduce the size of the image. Landscape indexes calculated from the image, or portions of the image, validated this distinction. A typology of interfaces was finally offered. The Clapas module is easy to use, gives good results and is easily found on the market. Nevertheless certain confusion remains in the characterisation of interfaces, despite the numerous processes undertaken. The use of remote sensing and cartographic software enabled the habitat / forest zone interfaces to be separated. However other image processes were used in order to make the methodology more efficient through the separation of the objects.
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