Résumé :
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En 1991,la performance economique des exploitations agricoles s'est degradee puisque le resultat courant regresse de 11,7% en valeur reelle dans l'exploitation moyenne.Apres la hausse enregistree en 1989,le resultat subit deux annees de baisse consecutives.Les evolutions sont toujours aussi contrastees entre les orientations.Les producteurs specialises en cereales,avec une forte hausse,engrangent les effets de la bonne recolte de mais,en revanche,les autres exploitations de grandes cultures subissent une baisse de leur resultat pour la 2eme annee consecutive.Les gelees printanieres ont eu des consequences desastreuses pour la viticulture quelle que soit la region.Le resultat moyen des exploitations viticoles subit une baisse de l'ordre de 30%.Pour les arboriculteurs,les effets des gelees ont ete tres differentes selon les regions,resultats catastrophiques en Midi-Pyrenees,forte hausse en Languedoc.Parmi les mauvaises performances,les elevages bovins et ovins.Les principales causes:le recul de 2% du prix du lait et la baisse des cours des bovins.Les ecarts entre les resultats les plus faibles et les plus forts se maintiennent.Une exploitation sur deux a un resultat inferieur a 91 000F.11% des exploitations ont un resultat negatif,comme en 1990,et a l'autre extreme 9% depassent 300 000F de resultat.L'investissement corporel hors foncier (material,plantations,batiments) poursuit sa tendance a la baisse depuis 1984.Le poste materiel,le plus dynamique pendant la decennie 80,s'effondre de 23% en 1991,alors que le batiment ne regresse que de 5%.L'endettement moyen reste stable,avec une legere tendance a la baisse.Il atteint 433 000F par exploitation.Les emprunts a long et moyen terme constituent pres de 70% des dettes des agriculteurs.L'endettement est tres concentre,29% des exploitations ont plus de 500 000F de dettes,soit 68% de l'endettement total,24% en supportent moins de 100 000F,soit 2% du montant total.Les difficultes de gestion financiere des exploitations agricoles en 1991 sont notables,puisque la capacite d'autofinancement baisse de 6,2% en valeur reelle par rapport a 1990.
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