Résumé :
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Cette etude est la premiere du compte rendu d'une enquete,par voie postale,lancee au cours de l'hiver 1969-1970 aupres des correspondants agricoles du CNEEMA.Cette enquete portait sur les relations entre l'equipement en materiels et les innovations agronomiques.Ce premier document etudie l'echantillon constitue et traite de l'utilisation qui est faite du revenu brut pour remunerer normalement le personnel,effectuer en temps voulu les achats de materiels et remunerer le travail du chef d'exploitation,ou non.C'est ainsi d'abord qu'est caracterise un echantillon de 1007 agriculteurs, dont 142 de cultures speciales,cultivant 89500 hectares avec 2640 tracteurs et 488 moissonneuses-batteuses en propriete exclusive.L'age moyen est de 45 ans.La repartition des diplomes de formation generale et/ou de formation professionnelle est donnee.Le role de l'exploitant est precise ainsi que les groupements agricoles auxquels il adhere.Les cultures pratiquee sont egalement detaillees.L'elevage donne lieu a des indications sur l'importance et la nature des exploitations qui le pratiquent.Il y a au total 4190 personnes actives dans l'echantillon,soit environ 4 par exploitation. Mais la superficie moyenne unitaire est voisine de 90 hectares.Dans ces conditions,sur 938 exploitants ayant convenablement repondu aux questions,718 remunerent normalement leur personnel et 220 ne le peuvent pas.Par contre,437 exploitants seulement estiment pouvoir acheter du materiel lorsque cela est souhaitable.Enfin,245 exploitants se remunerent,en tant que chefs d'exploitation,a un niveau superieur a 2 SMIG,353 le font entre 1 et 2 SMIG et 340 ne recoivent,a ce titre,qu'une remuneration egale ou inferieur au SMIG.Tous ces resultats concernent bien entendu l'annee 1969.Mais,leur etude en fonction de nombreux criteres montre que les exploitations a tendance cerealiere sont en general bien mieux placees que les exploitations a tendance herbagere.De meme,en ce qui concerne la dimension unitaire des exploitations,c'est au-dessus de 80 hectares,avec trois tracteurs "theoriques", que la situation s'ameliore.Il est en tout cas interessant de noter que,dans un echantillon d'elite comme celui des correspondants agricoles du CNEEMA,un peu plus d'un exploitant sur deux,en 1969,estimait ne pas disposer d'un revenu brut suffisant pour acquerir son materiel au moment souhaitable.Un deuxieme document rendra compte ulterieurement de la seconde partie du depouillement des reponses a cette enquete,celle qui concerne les consequences d'eventuelles innovations agronomiques sur l'equipement et la possibilite d'y faire face.
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