Résumé :
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Il importe dans les circonstances actuelles, d'éviter à tout prix d'ajouter aux très grandes difficultés que rencontre le Sahel des dommages supplémentaires résultant d'erreurs techniques. C'est pourquoi l'Organisation Météorologique Mondiale, le Comité Interafricain d'Études Hydrauliques et l'ORSTOM se sont rencontrés pour élaborer un programme d'études en vue d'améliorer les normes de calcul des ouvrages sur les petits cours d'eau sahéliens. Parmi les mesures de première urgence, on avait prévu de revoir les caractéristiques des crues des petits bassins représentatifs en reprenant les estimations qui avaient été faites pour une note de calcul Rodier-Auvray mise au point en 1965 et en ajoutant les données des bassins observés ultérieurement. C'est la catégorie de surface pour laquelle les diagrammes de calcul étaient les moins sûrs et qui présentent les débits de crues les plus spécifiques les plus élevés. Les résultats de cette étude sont présentés ci-après pour la totalité des bassins représentatifs sahéliens de superficie inférieure à 12 km² : temps de montée, temps de base, rapport du débit macimal ruisselé au débit moyen de ruissellement, coefficient de ruissellement pour une averse de 100 mm, une averse de 70 mm et l'averse décennale ont été estimés par une méthodologie identique pour tous les bassins, de son indice global de pente, d'un indice d'imperméabilité, et on tient compte de certains facteurs secondaires : les temps de montée et de base sont en général nettement inférieurs à ceux évalués en 1965, les coefficients de ruissellement sont moins élevés. Cette étude met bien en évidence la nécessité absolue et l'urgence de procéder à la réalisation de deux autres projets de première étape : le répertoire des aptitudes au ruissellement des couches superficielles des sols et un questionnaire permettant d'identifier tous les bassins à caractéristiques très particulières.
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