Résumé :
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L'objectif de ce travail était détudier la structure et le fonctionnement des communautés ichtyologiques afin d'apporter des éléments qui peuvent s'avérer essentiels dans la mise au point d'outil d'évaluation de la quailté écologique des rivières. Pour cela, nous avons, pendant trois années consécutives, effectué des pêches électriques (dans la zone rivulaire) et des pêches aux filets aillants (dans la zone centrale) de jour et de nuit dans un des secteurs les moins dégradés de la Meuse belge (Heer-Agimont, frontière française). Nous avons pu démontrer que la pêche à l'électricité reste bien la méthode la moins sélective et la moins invasive. Toutefois, elle sous-échantillonne les espèces eurytopes comme la brème commune (Abramis brama), la brème bordelière (Blicca bjoernka) et la grémille (Gymnocephalus cernuus) vivant dans la zone centrale et représentatives des grandes rivières fortement anthropisées, ainsi que les plus grands individus de la majorité des espèces. Nos résultats soulignent également qu'au niveau de la berge, c'est la période du jour plutôt que le type d'habitat qui a une influence sur les patrons de disctribution des poissons. Par conséquent, la pêche électrique nocturne est un important complément à la pêche diurne, capturant de plus nombreux et plus grands individus (Anova, P
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