Résumé :
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La pisciculture mondiale en étang repose essentiellement sur quelques pays : Hongrie, Tchécoslovaquie, URSS, Chine, Israël. La production de chacun de ces pays est de l'ordre de 10 000 à 50 000 tonnes par an alors que la France produit quelques 3000 à 4000 tonnes, soit 10 à 20 fois moins. Le retard technique dont nous souffrons tend à se réduire ; cependant cette réduction sera d'autant plus rapide que les pisciculteurs bénéficieront d'une aide technique plus importante. Les problèmes économiques en matière de commerce extérieur s'aggravent (principalement pour la carpe) : les pisciculteurs français sont de moins en moins compétitifs, les pays d'Europe Centrale et de l'Est ont des charges moins importantes, tout en nourrissant leur poisson... Il est donc nécessaire de trouver d'autres solutions ! La Dombes est la première région piscicole française. Sa production est relativement plus importante que celle des autres régions piscicoles ; seule la Camargue a des rendements supérieurs, mais sur une surface moindre. Mais cette production insignifiante en comparaison des rendements que peuvent procurer les étangs israéliens. Les pisciculteurs possèdent les moyens techniques pour augmenter leur production, mais cette évolution doit passer par la certitude d'obtenir de nouveaux débouchés. La pisciculture est une production agricole au même titre que n'importe quelle autre production ; les revenus qu'elle procure aux "agro-pisciculteurs bien que minimes, devraient s'améliorer. Pour cela, les différents organismes piscicoles devraient être coordonnés pour permettre aux "agro-pisciculteurs" de devenir des pisciculteurs à "part entière", afin que la part de l'activité piscicole ne constitue plus un simple revenu d'appoint. L'évolution de la pisciculture sera d'autant plus importante qu'une aide extérieure et technique sera rapidement mise en place, après avoir défini les objectifs de la production et les potentialités des marchés susceptibles d'être ouverts aux produits piscicoles.
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