Résumé :
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En 1990,la production de l'exercice n'augmente que de 1,9% et le produit brut de 2,8% pour chaque exploitation suivie par le RICA.Ce dernier atteint en moyenne,546.900 F.Le contraste est flagrant entre les orientations de cultures speciales,qui ont beneficie d'une conjoncture relativement favorable et accru leurs ressources,et l'elevage bovin non laitier,victime du marasme des cours,ou la production comme le produit brut reculent,et ou bon nombre d'exploitation ont du decapitaliser,malgre l'apport des subventions d'exploitation.En hausse de 4,9%,les charges des exploitations atteignent en moyenne 427.800 F par exploitation.Leur evolution est moins contrastee,selon les orientations,que celle du produit,et generalement superieure.De ce fait,le resultat courant avant impot recule de 4,0% sur l'ensemble des exploitations du RICA et represente 128.700 F en moyenne par exploitation,le recul depassant les 10% en cereales et grandes cultures et les 20% en bovins viande et bovins mixte.Les horticulteurs,viticulteurs,et surtout les producteurs de fruits affichent par contre des resultats en hausse.Au total,le quart des exploitations degage moins de 39.000 F de resultat,la moitie moins de 92.000 F et les trois quart moins de 169.000 F.Une fois de plus,l'investissement net en equipement apparait negatif en 1990.Sept exploitations sur dix ne renouvellent pas leurs equipements,la proportion depassant 80% chez les cerealiers ou en bovins viande.De plus,pres de la moitie des eleveurs diminuent leur cheptel reproducteur.Quant a la situation financiere des exploitations,si l'endettement reste stable,avec 395.800 F de dettes en moyenne par exploitation,son poids s'accroit,compte tenu notamment des resultats economiques mitiges de l'annee 1990.La degradation de la situation financiere des exploitations est particulierement manifeste dans l'elevage bovin non laitier,en grandes cultures et en cerealiculture. La plupart des exploitations de ces orientations ont par ailleurs un fonds de roulement net en baisse,tandis que 42% des exploitations ne degagent pas suffisamment de ressources propres pour couvrir a la fois les remboursements d'emprunts et les besoins familiaux,sans recours au financement externe.
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