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Résumé :
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Le barrage d'Alzitone est un barrage en remblai homogène à tapis drainant horizontal, de 32 m de haut. Il a été construit et mis en eau en 1964-65. La capacité de la retenue est de 5 000 000 m3 destinée à l'irrigation. La piézométrie élevée dans le corps du barrage, combinée à un fruit de talus aval de 2/1 et à une cohésion très faibles, rend la stabilité de l'ouvrage préoccupante lorsque la retenue est pleine. Les méthodes utilisées sont la méthode des éléments finis et la méthode de calcul de stabilité au glissement circulaire de Bishop. Les méthodes de calcul utilisées sont la méthode des éléments finis et la méthode de calcul de stabilité au glissement circulaire de Bishop. Les hypothèses sur les caractéristiques matérielles (perméabilité, cohésion, angle de frottement interne et poids propre) sont volontairement simples (pas de prise en compte de l'anisotropie de perméabilité, ni de l'hétérogénéité des matériaux). Elles sont déduites des résultats d'essais et de la connaissance des matériaux. Elles sont cohérentes avec les documents existants et permettent de corroborer les observations in situ (suintements, mesures piézométriques). Les calculs de stabilité au glissement circulaire (méthode de Bishop) conduisent à des coefficients de sécurité proche de 1 près des rives, notamment près de la rive droite, ce qui justifie un confortement du barrage actuel. Pour le projet initial de confortement par paroi moulée et de rehaussement de la retenue de trois mètres (63 NGF), ce coefficient de sécurité passe à 1,44 en conservant le même niveau aval élevé de 33 NGF. Pour le projet effectivement retenu de rehaussement de la retenue de un mètre (61 NGF), ces dernières valeurs ne sont pas significativement modifiées, car les cercles de glissement les plus défavorables n'intéressent que le pied aval du talus. Compte-tenu des informations disponibles et des moyens d'analyse utilisés, on peut considérer que le confortement par paroi moulée, avec rehaussement de la retenue de un mètre apporte une sécurité suffisante au parement aval. La paroi moulée prise en compte dans ce rapport a une épaisseur de 80 cm, une fiche d'au-moins 2,00 m en fondation, et une perméabilité en place d'au-moins 10-7 m/s. Ce rapport fait partie du dossier de révision spéciale soumis au CTPB en 1998 pour confortement et rehaussement.
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