Résumé :
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Cette étude fait partie d'un travail plus large de typologie des stations forestières du massif des Maures, du Cap Sicié et du Tanneron (Basse-Provence siliceuse). Elle ne comprend que les secteurs à roches schisteuses, à savoir les phyllades et les quartzites qui sont circonscrits au Cap Sicié, aux îles de Porquerolles, de Port-Cros (pour partie), à la presqu'île de Giens et à la partie occidentale du massif des Maures. Dans une première partie, une typologie des stations forestières a été réalisée afin de caractériser les différents types de stations et leurs potentialités (sans toutefois déboucher sur un catalogue complet). Dans une seconde partie, la dynamique de végétation des suberaies après incendie a été étudiée sur deux stations choisies pour leur opposition quant aux caractères physiques (opposition de versant, épaisseurs différentes du matériau superficiel...). Une méthodologie a été mise au point, permettant de mesurer et de caractériser les structures de végétation à un temps t correspondant à une date de passage du feu donnée. En raccordant les différentes séquences obtenues pour chacune des deux stations, deux scénarii ont été élaborés permettant de prévoir les successions de végétations depuis le passage du feu jusqu'à des temps de reconstitution supérieurs à trente-trois ans. A l'issue des travaux, des applications pratiques ont été proposées pour la sylviculture (reboisement, débroussaillement), l'aménagement (typologie de peuplement), ou l'écologie des espèces ligneuses. La meilleure connaissance de la dynamique de végétation sur tout le massif passe certainement par l'extension de cette étude à d'autres stations et à d'autres substratums géologiques, ainsi qu'à l'observation de placettes permanentes.
This study forms part of wider research into forest site class assessment in the silicious area of the "Massif des Maures", "Cap Sicié" and the "Tanneron" (lower Provence, France). The present work only deals with the schistose areas of the "Maures" (western part), "Cap Sicié", the isles of "Porquerolles" and "Port-Cros", and the "Giens" peninsula. A forest site class assessment was first made in this area. Then, the results were used to compare the natural vegetation post-fire regrowth in two contrasting site classes. So we used a new numerical sampling procedure to develop a methodology describing the vegetation structures at given times. After the different sequences were linked, observing homologies enabled us to build up a model for vegetation succession assessment from the day of the fire to thirty-three years regrowth or more. This work provided us with several possible applications in the fields of sylviculture, land management or chaparral species ecology. A better knowledge of vegetation post-fire regrowth certainly needs to be extended to different site classes and geological substata, and also to further observation of permanent sites.
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