Résumé :
|
L'étude des biocénoses aquatiques de l'Arc, rivière méditerranéenne soumise à de forts taux d'enrichissement, a permis de qualifier l'impact que peut avoir ce dernier sur la structure et le fonctionnement trophique de tels écosystèmes. Les communautés d'algues, de l'ensemble des macroinvertébrés benthiques et de Chironomidae ont été étudiées à de différentes échelles spatiales. Une première étude des macroinvertébrés à l'échelle du bassin versant a permis d'évaluer le potentiel des affluents dans la préservation de la biodiversité de macroinvertébrés. Ensuite, une étude menée sur les exuvies de Chironomidae le long d'un gradient d'enrichissement a montré l'effet de l'enrichissement sur la structure taxinomique et trophique des communautés de Chironomidae. Plus localement, l'étude de l'assemblage de Chironomidae rhéophiles et de l'épilithon a permis de mettre en relation les changements survenus au niveau de l'assemblage d'algues avec les changements au niveau des communautés larvaires de Chironomidae racleurs. En dernier, l'étude du régime alimentaire d'Eukiefferiella claripennis (taxon dominant cette étude) a apporté des informations complémentaires sur le comportement alimentatire d'un taxon opportuniste. Ainsi, le couplage de toutes ces approches a permis de construire la cascade d'impacts de l'enrichissement sur les réseaux trophiques, depuis les producteurs autotrophes jusqu'aux communautés d'invertébrés benthiques.
|