Résumé :
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Les écosystèmes d'eau courante fonctionnent à partir de deux types de ressources : autotrophes et hétérotrophes. Les cours d'eau de tête de bassin sont en général plutôt hétérotrophes et dépendants de l'apport de matière organique terrestre (allochtone) pour alimenter leurs réseaux trophiques. Ainsi, des apports antrophiques de matière organique et de nutriments dans ces ecosystèmes sont susceptibles d'en modifier largement leur fontionnement. Les piscicultures intensives continentales, apportent de manière continue, à travers keurs effluents, une certaine quantitié d'éléments nutritifs sous forme dissoute (excrétions branchiales, urine) ou sous forme de matière organique (fèces et aliments non ingérés), dans les rivières où elles sont connectées, souvent situées en tete de bassin. Elles constituent à ce titre un cas intéressant de réponse des cours d'eau à un apport anthropique qu'il a été choisi d'étudier. Une première étape de ce travail s'est intéressée aux modifications des communautés de macro-invertébrés benthiques induites par les rejets de piscicultures d'un point de vue taxinomique et fonctionnel dans huit cours d'eau de contectes écologiques différents répartis à travers la France. La seconde partie du travail visait à étudier les effets des effluents de pisciculture sur les voies algale et détritique dans les réseaux trophiques notamment par l'utilisation de d'analyses d'isotopes stables de carbone, de l'azote et de l'hydrogène.
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