Résumé :
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Au Tardiglaciaire, vers 11 000 BP, les montagnes du nord de la Méditerranée connaissent une dynamique forestière mettant en jeu successivement Juniperus, Betula et Pinus, alors que dans les montagnes plus méridionales (Andalousie, Afrique du Nord) ce sont Quercus ilex et des Quercus à feuillage cadux qui s'installent. Entre 11 000 et 10 000 BP, la péjoration climatique du Dryas récent occasionne partout une rétraction forestière et un redéploiement des steppes. L'amélioration climatique aboutira à un optimum atteint entre 8 000 et 7 000 BP pendant lequel se rencontreront les végétations les plus mésophiles de tout l'interglaciaire. Parmi ces végétations, les chênaies caducifiolées tiennent la plus grande place. Elles ne partagent le terrain qu'avec des sapinières au nord et les cédraies dans le Rif. Pendant la seconde moitié du Postglaciaire, l'action humaine conduit à une diversification des végétations dont les principales conséquences sont l'émergence des chênaies sclérophylles qui se substituent aux chênaies caducifioliées, l'expansion du Hêtre et du Charme aux dépens du Sapin et enfin une généralisation des maquis, garrigues et matorals.
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