Résumé :
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Les recherches sur l'hydrologie, l'hydrochimie et les phénomènes d'érosion mécanique menées dans le bassin versant du Rimbaud (1,46 km2) après l'incendie de forêt d'août 1990, ont permis la mise au point d'une méthode de décomposition des hydrogrammes entre les eaux fournies par le ruissellement sur les versants et les eaux ayant effectué un trajet souterrain. La décomposition utilise comme traceur le sodium ou les ions chlorures, deux éléments dont les concentrations mesurées dans la pluie ne subissent pas de modification au contact du sol après la destruction du couvert végétal. Les essais conduits avec l'oxygène 18 n'ont pas été concluants. Deux crues, les plus représentatives du comportement implusionnel du ruisseau du Rimbaud après l'incendie, ont été décomposées. L'une s'est produite en début d'année hydrologique (27/09/1992 - P : 72,0 mm), l'autre à la fin des pluies d'automne (9/12/1990 - P : 87,7 mm). Ces deux épisodes diffèrent très nettement par l'abondance des écoulements générés par les précipitations (coefficient d'écoulement total : 18,6 % en septembre 1992 ; 87,5 en décembre 1990). Mais elles se ressemblent par les débits maxima (7,7 et 7,8 m3/s) et par l'importances des eaux fournies par le ruissellement sur les versants pendant la crue elle-même. Cette source d'alimentation représente 89 % du débit de pointe et 76 % du volume d'eau écoulé pendant la crue du 27 septembre 1992 ; 89 % du débit de pointe et 47 % du volume d'eau écoulé pendant la crue du 9 septembre 1990.
Following the August 1990 forest fire on the Rimbaud catchment (1.46 km2), studies on hydrological, hydrochemical and erosion response led to the development of a decomposition method in hydrograph separation between the waters originating from slope runoff and those originating from underground flow. Sodium and chloride ions were used as tracers, since they are two elements whose concentrations measured in rainfall do not undergo any change on contact with the ground after the vegetation cover has been destroyed. Tests with oxygen 18 were inconclusive. Two of the floods that most typified the post-fire surging characteristics of the Rimbaud stream were chosen for decomposition, one at the beginning of the hydrological year (27 September 1992 with a rainfall of 72.0 mm) and the other towards the end of the autumn rains (9 December 1990 with a rainfall of 87.7 mm). These two flood events show clear differences in the volume of runoff originating from rainfall (total runoff coefficient: 18.6% for September 1992 and 87.5% for December 1990), but similarities in maximum discharge (7.7 and 7.8 m3 s-1) and in the quantities of water yielded by slope runoff during the flood itself. The latter source represented 89% of the peak flow and 76 % of the total flow durang the september 1992 flood, and 89 % of the peak flow and 47 % of the total flow during the December 1990 flood.
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