Résumé :
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Les premières études théoriques consacrées au transport solide et à sa quantification ont adopté les simplifications et hypothèses suivantes : 1) pour l"tude des biefs relativement longs de rivière, schématisation de l'écoulement en rivière par un écoulement monodimensionnel é) décomposition du régime hydraulique en une succession de régimes stationnaires (et même uniformes, bien souvent) 3) assimilation des sédiments composant le lit à un matériau de densité et granulométrie uniforme, caractérisé par un diamètre représentatif 4) hypothèse de l'existence d'une relation équivoque entre le débit liquide et le débit solide 5) l'énergie dissipée par l'écoulement liquide n'est dissipé que par frottement? Cette perte d'énergie est exprimée par une formule classique 'Manning-Strickler, Darcy-Weisbach,...) faisant intervenir une ou plusieurs des variables suivantes : débit liquide, vitesse, hauteur d'eau, pente des fonds ainsi qu'un coefficient de rugosité traduisant la résistance hydraulique des fonds et des parois à l'écoulement. Les formules semi-empiriques donnant ce coefficient l'expriment en général comme fonction de la taille des grains tapissant le fond, font intervenir beaucoup plus rarement la hauteur d'eau, et encore plus rarement les dimensions des formes (dunes, rides) s'étant développées sur le lit.
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