Résumé :
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L'analyse du système semencier dans la première partie, les hypothèses d'évolution de ce système et de son environnement ainsi que les microscénarios et les microstratégies qui ont été construits dans la seconde partie permettent de dégager des lignes de force propres à éclairer les décisions de l'INRA et de ses réflexions ultérieures. Le travail est dominé par ce qui est appelé, au début de la seconde partie, les "grandes hypothèses". Elles correspondent à des propositions, des points de vue que les auteurs ont admis plus ou moins implicitement, tels que la permanence du métier de semencier, le rôle moteur essentiel du "progrès génétique" pour les adaptations nécessaires des agricultures, ou, encore, différentes hypothèses d'ordre socio-économique concernant aussi bien le caractère entraînant du secteur semencier malgré sa petite taille que la prééminence de l'augmentation des rendements pour améliorer les revenus, au moins dans un premier temps, ou, enfin, la permanence des marchés et l'absence de rupture avec le libéralisme économique et politique. Les auteurs ont vu aussi que la place accordée spontanément à la génétique et à l'amélioration des plantes mériterait d'être réexaminée, et leurs conclusions se construisent autour des points suivants: -quels futurs possibles pour le contexte dans lequel fonctionne le système semencier? -quelles orientations possibles pour l'INRA? -quels partenariats?
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