Résumé :
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A la suite des incendies qui ont ravagé le massif des Maures au cours de l'été 1990, le petit bassin du Rimbaud (bassin versant du Réal Collobrier) a vu son comportement hydrologique fortement modifié. Parallèlement au suivi hydrologique et hydrochimique habituel, les isotopes stables ont été mesurés sur les précipitations et l'écoulement. La disparition de la végétation et donc de son influence sur les pluviolessivats nous a incité à comparer l'évolution respective des teneurs en oxygène 18 et en chlore. Au cours de la crue du 9 décembre 1990, ces deux éléments présentent un comportement très similaire et, fait original, les décompositions d'hydrogramme qu'ils permettent d'établir sont comparables. En considérant les facteurs habituels d'évolution des chlorures et de l'oxygène 18, il apparaît qu'une proportion de l'ordre de 45% "d'eau ancienne" participe aux écoulements de crue et que la zone non saturée ne joue dans ce cas précis aucun rôle significatif. En outre, en s'appuyant sur l'évolution des températures de l'eau qui révèle l'arrêt du ruissellement, la quantité d'eau qui rejoint le réservoir souterrain peut être estimée à au moins 30%.
After the forest fire that swept accross the Massif des Maures (Southern France) in August 1990, a drastic change to the hydrological cycle was observed on the little burnt catchment of Rimbaud (Real Collobrier ERB). Along with usual hydrological and hydrochemical measurements, stable isotopes were measured as regards rainfall and runoff. Vegetation disappearance and consequently, influence on throughfall encouraged us to compare 18 oxygen content with chloride content. During the flood of the 9 th of december 1990, this two elements showed a very similar behaviour, and it was interesting to notice that the hydrographs separation obtained by isotopic methods are comparable. When usual factors of Chloride and 18 oxygen evolutions were examined, forty five percent of runoff came from old water and in this case, unsatured area did not play a significant role. More over, as regards the evolution of water temperature indicating the end of runoff, we could estimate new water amount going to underground table at less than thirty percent.
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