Résumé :
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Ce travail présente différents aspects de l’évolution de la protection des végétaux entre la crise phylloxérique et la suppression de l’emploi du DDT. L’analyse des causes, comme le commerce de végétaux et l’intensification agricole, de la multiplication des déprédateurs permet de comprendre la nécessité de traiter. Les traitements chimiques ou biologiques apparaissent à la fin du dix-neuvième siècle. Seul le triomphe de la chimie de synthèse, après 1945, éclipse un temps les méthodes biologiques. Mais, les effets secondaires des pesticides chimiques, surtout lorsqu’ils condamnent certaines productions agricoles (ruchers, multiplications des acariens phytophages, inversion de flore), permettent un nouvel essor des méthodes biologiques. Une troisième voie, nommée lutte intégrée, fait alors appel aux possibilités offertes par la chimie et la biologie. Elle est mise en place dans les vergers de la vallée du Rhône.Les comportements phytosanitaires des agriculteurs étant l’une des préoccupations de la présente étude, la Ligue nationale de défense des cultures, devenue par la suite la FNGPC, constitue l’une des structures dont l’analyse est très précise. Fondée en 1926 par des ingénieurs agronomes, cette organisation se charge de coordonner l’action des fédérations départementales et des groupements locaux de défense. Elle est à l’origine de multiples initiatives scientifiques, techniques ou légales. Les fédérations, bien qu’investies de missions nombreuses par le législateur, ne bénéficient pas d’un soutien financier exceptionnel. En particulier, elles se doivent, durant la période étudiée, de diffuser les avertissements agricoles, véritables conseils de traitements préventifs.
en This study presents several aspects concerning the evolution of crop protection between the phylloxeric crisis and the prohibition of DDT. The analysis of pests increase causes, such as plants trade and agricultural intensification, helps to understand necessity of treatments. Chemical and biological treatments appear at the end of the nineteenth century. Only the triumph of synthetical chemistry, after 1945, eclipses for a while biological methods. However in the next phase, secondary effects of chemical pesticides, especially when they condemn some agricultural productions (apiaries, phytophages acarinas multiplication, floral inversion) allow a new spring of biological control. A third way, named integrated pest management, appeals to both of possibilities offered by chemistry and biology. It first sets in place in the Rhône valley orchards. Farmer’s pesticide behaviour being one of the aims of the present work, the French national league for crop protection, which became later FNGPC, constitutes one of the structures of which analysis is very accurate. Founded in 1926 by agronomic engineers, this organisation is charged to coordinate the action of departemental federations and local protection groups. It generates various scientific, technical and legal initiatives. Although this federation legally invested for numerous missions, has no specific financial support. During the period studied in the present work, this federation is in charge of agricultural warming diffusion, which are real preventive treatments advices.
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