Résumé :
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De l’ombre des jardins à la flambée dans l’âtre, de l’aspirine aux pneus d’avion, du bois de lit au papier de ce livre, il y a peu de domaines de notre vie où l’arbre n’ait sa place, avec la discrétion qui le caractérise. Et s’il est à ce point notre partenaire dans l’entreprise souvent hasardeuse qu’est la vie sur la Terre, n’est-ce pas aussi parce que nous partageons avec lui d’impérieux intérêts : lumière et eau, fertilité des sols, espace et chaleur ? Qu’est donc au fond ce compagnon quotidien ? Comment définir cette forme de vie extraordinairement ancienne, au modèle architectural aussi singulier que rigoureux, et capable de grandes prouesses ? Écartant volontairement tout anthropomorphisme, mais n’oubliant jamais ce que nous devons à l’arbre, Francis Hallé pose ici les bases d’une analyse structurale et fonctionnelle de ce végétal multiforme. L’arbre, en effet, se décline, surtout dans les contrées tropicales, en un nombre illimité d’espèces dont beaucoup restent à découvrir. Des arbres donc. Au long de vivants et minutieux portraits – ceux par exemple du Durian, des Eucalyptus ou de l’Hévéa –, l’auteur relate l’intense dialogue de certaines espèces avec l’homme et révèle la profonde et encore mystérieuse “altérité” de l’arbre, si différent de l’homme, lui ayant tant apporté et ayant si peu reçu en retour.
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